vendredi 11 février 2011

Grève de l'éducation nationale du 10/02 : Au loup ! Au loup !

Hier, pas d’école !

Mouvements de grève, manifestations, revendications…Bref, les profs font leur petite crise mensuelle (Qui a dit hebdomadaire ?).

Certains invoqueront le droit de grève, la constitution et même pour les plus extrémistes, la révolution française ! Si si, je suis sûr qu’on vous a déjà dit « Des gens sont morts pour avoir le droit de manifester, alors un peu de respect !».

Le problème selon moi, c’est que dans l’éducation nationale, la grève n’est plus un dernier recours mais un hobby…

Comprenez moi bien, je ne dis pas qu’ils devraient arrêter au contraire, en tant que provocateur cynique, je me réjouis toujours du chaos qu’occasionnent des manifestations en centre ville. Mais vu la récurrence des mouvements de grève organisés par le corps enseignant, je suis étonné qu’aucunes de ces personnes, à première vue instruites, ne connaissent l’histoire du « Garçon qui criait au loup ».

En effet, manifester parce qu’une classe compte deux élèves de plus que la moyenne ou parce que les repas de la cantine ne sont pas assez diététiques (Bio ?!), c’est bien joli, mais à raison de trois grèves par mois, l’impact ne peut être qu’amoindri !

Pour preuve, ce matin j’ai essayé de me renseigner sur les causes de ce mouvement de grève et, sur tous les grands journaux que j’ai lu, aucun n’en parle ou presque. Je soupçonne même nos dirigeants de ne pas être au courant que des manifestations ont eu lieu dans leurs cités. Il y’avait même un article qui parle de la comédie musicale « Spiderman » à Broadway…mais rien sur le sujet tant recherché.

Le drame, c’est que le jour où un enseignant va se faire assassiner par un élève de CP, ou qu’un collège va prendre feu parce qu’un repris de justice pyromane se sera fait engager à la maintenance, les grèves qui en découleront, auront le même effet que les autres. C'est-à-dire, aucun, appart un petit chaos jouissif en centre ville, et l’impression de « pisser dans un violon » pour ce qui est des revendications faites au gouvernement.

Puis, entre nous, si les gens de l’éducation nationale peuvent se permettre de s’assoir sur autant de jours de salaire, c’est que finalement, ils ne sont pas si mal lotis que ça…

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