Grève de l'éducation nationale du 10/02 : Au loup ! Au loup !

Hier, pas d’école !

Mouvements de grève, manifestations, revendications…Bref, les profs font leur petite crise mensuelle (Qui a dit hebdomadaire ?).

Certains invoqueront le droit de grève, la constitution et même pour les plus extrémistes, la révolution française ! Si si, je suis sûr qu’on vous a déjà dit « Des gens sont morts pour avoir le droit de manifester, alors un peu de respect !».

Le problème selon moi, c’est que dans l’éducation nationale, la grève n’est plus un dernier recours mais un hobby…

Comprenez moi bien, je ne dis pas qu’ils devraient arrêter au contraire, en tant que provocateur cynique, je me réjouis toujours du chaos qu’occasionnent des manifestations en centre ville. Mais vu la récurrence des mouvements de grève organisés par le corps enseignant, je suis étonné qu’aucunes de ces personnes, à première vue instruites, ne connaissent l’histoire du « Garçon qui criait au loup ».

En effet, manifester parce qu’une classe compte deux élèves de plus que la moyenne ou parce que les repas de la cantine ne sont pas assez diététiques (Bio ?!), c’est bien joli, mais à raison de trois grèves par mois, l’impact ne peut être qu’amoindri !

Pour preuve, ce matin j’ai essayé de me renseigner sur les causes de ce mouvement de grève et, sur tous les grands journaux que j’ai lu, aucun n’en parle ou presque. Je soupçonne même nos dirigeants de ne pas être au courant que des manifestations ont eu lieu dans leurs cités. Il y’avait même un article qui parle de la comédie musicale « Spiderman » à Broadway…mais rien sur le sujet tant recherché.

Le drame, c’est que le jour où un enseignant va se faire assassiner par un élève de CP, ou qu’un collège va prendre feu parce qu’un repris de justice pyromane se sera fait engager à la maintenance, les grèves qui en découleront, auront le même effet que les autres. C'est-à-dire, aucun, appart un petit chaos jouissif en centre ville, et l’impression de « pisser dans un violon » pour ce qui est des revendications faites au gouvernement.

Puis, entre nous, si les gens de l’éducation nationale peuvent se permettre de s’assoir sur autant de jours de salaire, c’est que finalement, ils ne sont pas si mal lotis que ça…

Liberté Egalité Fraternité : C'est Beau !

Ce matin, j’avais la plume qui frétillait ! (pas de mauvais esprit s’il vous plait)

Comme à mon habitude, lorsque j’ai envie de faire un peu de provocation et que le rédacteur en moi cri famine, je consulte l’actualité à la recherche de la dernière info aberrante du moment.

Malheureusement, aujourd’hui, pas grand-chose à se mettre sous la dent appart quelques égyptiens qui se mettent sur la gueule ou notre belle brochette de politiciens véreux qui cherche à justifier leur récentes conneries.

Ne me laissant pas abattre pour autant, je décide de vous parler d’un sujet qui me tiens a cœur : Le si célèbre slogan français « Liberté Egalité Fraternité ».

Sur le papier, c’est beau rien à dire, ces trois termes parlent d’eux même.

Mais à chaque fois que je les vois, en habitant à coté de la mairie j’aime autant vous dire que ça arrive souvent, pour chaque mot composant ce slogan, des images contradictoires me viennent en tête. Essayez vous-même et dites moi ce que vous voyez.

• Liberté :

La première image qui me vient à l’esprit quand je lis ceci, c’est « Nicolas Sarkozy » alias « Simplet », tout de suite, l’image même de la liberté en prend un sacré coup.

Pourquoi penser au petit Nicolas ?

Parce que niveau liberté, il donne pas sa part : Il est libre d’être à la tête d’un puissance mondiale sans se remettre en question alors que la majeure partie du peuple lui crache sur les pompes, il est libre d’augmenter son salaire de 140% alors que le nombre de chômeur en France avoisine celui de la démographie chinoise, il est même libre, pendant l’acte, de susurrer à l’oreille de sa Carla  « Tu l’aime ton despote hein ?! » sans que ça ne choque personne.

• Egalité :

Là, il y’en a plusieurs, notamment, l’égalité des salaires ou l’égalité entre une peau claire et une peau plus « sale » comme dit notre ami Jean-Marie.

Mais la plus significative selon moi, est l’égalité devant la justice !

Je suis toujours content de voir qu’un voleur de voiture ou un politicien qui à volé des millions à l’état sera traité de la même manière, c'est à dire, qu' ils seront tous les deux dehors le lendemain de la découverte des faits, mis appart que sur les deux, il n y’en qu'un qui n’aura pas eu droit à la garde à vue « musclée » avant (différence dérisoire cela va sans dire).

• Fraternité :

Là, c’est une vidéo paru en 2008 qui me viens à l’esprit, cette vidéo à été diffuser par un agent de la RATP qui a été licencié ensuite bien entendu. Le média ayant été censuré, je n’ai pas de lien directe, remercions donc nos amis de BuzzNews (Vidéo violente,  ne pas montrer aux âmes sensibles).

http://www.buzznews.fr/video-agression-bus-ratp

Vous remarquerez que la fraternité saute aux yeux dans cette scène quand, sur la quinzaine de personnes présentes nous entendons mollement quelqu’un dire « mais laissez le… ».  La chevalerie n'est pas morte mesdames et messieurs !

En conclusion je dirai simplement : Sur le papier, c’est beau !

Le Rédacteur Provocateur commente les gros titres !

C'est Samedi, et le samedi, on fait le point sur l'actu !

Les ventes d'armes françaises à l'Egypte sont suspendues depuis le 27 janvier, selon Matignon 

Celles qu’ils ont vendu précédemment doivent être périmées, tout va bien !  

Sarkozy et les magistrats, une guerre de longue date 

Sarkozy et les jeunes, Sarkozy et les vieux, Sarkozy et les médias, Sarkozy et le monde entier !

Les prix à la pompe proches de leur record 

Qu’est ce que ca doit être à Pigale ?!

Un adulte sur dix dans le monde est obèse 

Avec le mort par intoxication chez Quick, ca va aller mieux de ce côté la, ne vous inquiétez pas !

Pour finir, surement l'actu la plus importante du moment :

Le ténor français Vassili à l'Eurovision

C'est pas encore cette année que la France sera à l'honneur

Violences de gendarmes à Anduze : Nous pas formés, Alors nous taper !

Comme vous le savez peut-être, en décembre dernier à Anduze, une manifestation a dégénéré. Un des manifestant a filmé toute la scène et l'a publié sur internet. 

Les grands journaux ont défini ceci comme une "intervention musclée", et après avoir vu la vidéo, je peux vous garantir que les coups de matraques et les lancés de fumigènes sur le groupe de manifestants composé en grande partie de personnes âgées étaient autre chose qu'un simple excès de zèle de la part de nos si loyaux représentants de l'ordre.

Personnellement, vu la récurrence de ces dérapages je classe ce genre de fait divers dans les rubriques "Comme d'habitude" ou "Vous êtes étonnés ?"

Par contre, ce qui me pousse à vous parler de ça aujourd'hui, c'est que suite à la publication de ce média, les messieurs en bleu ont été contraints de rendre des comptes. Je suppose donc que des réunions à rallonge imbibées de bière et de beignets (oui je sais c'est cliché) où la matière grise de leurs représentants a dû bouillir, ont été organisées afin de présenter une plaidoirie au grand public.

"Les gendarmes départementaux ne sont pas formés au maintien de l'ordre" 

Christian Contini, président de l'association Gendarmes et citoyens

Non, vous ne rêvez pas, c'est bel et bien la défense de la gendarmerie pour justifier la violence dont ils ont fait preuve durant cette manifestation !

Outre le ridicule qu'inspire cette citation (les gardiens de l'ordre ne sont pas formés au maintien de l'ordre, normal), c'est surtout le fondement de cette défense qui me fait sourire.

En effet, que comprend-on quand nous lisons ceci ?

"Les gendarmes ne sont pas formés au maintien de l'ordre alors ils n'ont pas d'autre choix que de gazer et matraquer tous les individus qui passent à portée lors d'une manifestation."

Ou plus simplement :

"Nos gendarmes sont des bœufs".

Conclusion, je conseille fortement au gouvernement d'investir dans des sacs de frappe et de les installer en gendarmerie. Ça permettra peut être à nos gardiens de la paix d'exprimer leur frustration face à une agression (ou une personne qui parle un peu fort) et d'éviter que "manifestation" devienne le synonyme de "défouloir à bleus".

Homophobe ou Abrutis ?

Ce matin, j’avais rendez-vous en ville.

Et comme je n’ai toujours pas ce, Ô combien indispensable, permis de conduire, je dois utiliser les transports en commun. Donc après mon sprint matinal jusqu’à la gare (oui je suis en retard),  je saute dans le TER qui se met en route pendant que je fais ma crise d’asthme. Arrivé à destination, on me propose un journal distribué gratuitement tous les matins. Tiens, pourquoi pas ? il me reste 20min de bus ça m’occupera. 

J’ouvre le dit journal et je ne peux retenir un petit rictus quand je vois sur la même page deux articles que la rédaction a cru bon, volontairement ou pas nous ne le saurons jamais, de réunir :

Le mariage gay reste interdit en France, mettant fin à leurs espoirs d’adoption.

Et juste en dessous :

La fécondation “post-mortem” autorisée par l’assemblée nationale.

Ma principale question pour les “dirigeants” concernant le mariage homosexuel et qui constituerait ma principale argumentation si je devais défendre cette cause serait : Qu’est ce que ça peut vous foutre ? C’est un peu brutal je vous l’accorde, mais selon moi, cette “question” pourrait sérieusement faire avancer le débat.

Comment ne pas comprendre la révolte du monde gay quand nous avons d’un coté, l’autorisation officielle de faire naître un enfant orphelin de père, et de l’autre, une interdiction formelle d’adopter un enfant pour les couples homosexuels sous prétexte que deux parents du même sexe, ce n’est pas sain…

Si nous résumons plus simplement, selon les décisionnaires il vaut mieux un parent sur deux mort, que deux parents vivants du même sexe.

A partir de là, il y’a deux façons de voir les choses :

- Je suis un peu dramatique et je dénonce une homophobie caractérisée au sein du gouvernement.

- Ou je suis quelqu’un de réaliste qui n’écarte pas la possibilité de l’homophobie, mais qui préfère penser que ce qui caractérise le plus nos chers dirigeants, c’est surtout: “Abrutis !”.

Oui, abrutis, parce que s'ils ne sont pas homophobes, leurs décisions sous-entendent le contraire.

En effet, annoncer ouvertement qu’ils préfèrent un hétérosexuel mort plutôt qu’un gay vivant sans avoir d’animosité envers le peuple homosexuel, vous me pardonnerez l’expression, mais c’est quand même une belle connerie !

Ludique ou Tragique ?

C’est mercredi !

Et comme vous le savez tous, le mercredi, nos chers petits monstres restent à la maison.

Outre le fait que la journée sera plus fatigante que d’habitude, nous devons, en plus, nous coltiner tout ces magnifiques dessins-animés “ludiques” pour enfants qui passent en boucle dès cinq heure du matin.

Comprenez moi bien, je ne dis pas que nos enfants devraient regarder “Télé-matin”, mais à quoi pensent les chaines de télévisions quand elles définissent un programme pour enfant d’émission ludique ?

Prenons un exemple : “Franklin”, vous savez, cette tortue si maline !

Franklin apprends la vie, joue avec ses copains et va à l’école, jusque là ca va.

Mais quand on s’intéresse de plus près à ce dessin animé, on se rend vite compte que notre héros passe son temps à faire des caprices pour avoir un nouveau jouet, à faire des crises de nerf parce qu’une chenille est sur la salade qu’il fait pousser dans le jardin, ou à “chouiner” quand ses parents lui disent “non”…

Et à aucun moment, on nous fait comprendre que tout cela est mal, Franklin s’en tire toujours sans une punition, ni une petite remontrance.

Comment nos enfants comprennent ceci ?

Il y voient une manière logique de gérer les problèmes et les contrariétés du quotidien, et nous, pauvres parents nous avons deux choix :

- Passer pour des bourreaux en supprimant ce genre de médiocrités de la culture audio-visuelle de nos chers bambins.

- Ou se retrouver avec des tortues capricieuses et colériques qui ne comprennent pas pourquoi elles finissent punies dans leur chambre après avoir hurlé comme des damnées sur leur pauvre peluche musicale qui n’a plus de piles.

Quand on se rends compte de ceci, on se dit que le “Morning live” ou encore “Dragon ball Z” n’étaient finalement pas moins nocifs pour nos petits démons.

A méditer

Un repas “bio” ? Pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fait ?

Ce soir, réunion de parent d’élève !

Donc, après un long affrontement avec ma chère et tendre pour savoir qui de nous deux y assisterait, je me suis lâchement écrasé devant l’éventualité d’une récompense conjugale non négligeable, si je me portais volontaire.

En parfait jeune père de famille qui est lassé d’avance de cette réunion qui n’est rien d’autre qu’un attroupement de mères au foyer quarantenaires  (ce que les sondeurs appellent dans leur jargon : “la ménagère moyenne”), je m’assois au fond de la salle avec tous les autres papas impatients d’en finir et de passer directement à la récompense tant attendue. 

Enchaînement de sujets toujours plus barbants, quand vient celui de la cantine.

Là, une maman (ou ménagère moyenne) pose “la” question : Est-ce que les menus scolaires pourraient-être entièrement “bio” ?

Devant le raz de marée d’approbations qui suivit cette question, je me suis dit : Restes calme, penses à ta récompense !

Parce que oui je suis tolérant, oui je suis quelqu’un d’ouvert avec mes enfants, mais NON, je ne ferai pas manger de la m….. à ces pauvres gosses.

Avez-vous déjà goûté du chocolat bio ? Vous savez ce carreau que vous avez accepté lors d’une dégustation pendant que vous faisiez vos courses, celui que vous avez craché dans un pot de fleur du rayon jardin !

Manger sain d’accord, mais bio ? Pourquoi se forcer à ingurgiter des aliments sans saveurs alors que les produits traditionnels nous ont parfaitement nourri jusque là en plus de nous régaler par leurs saveurs  inégalables qu’on doit à ces merveilleux OGM (désolé José).

Manger, pour ma part, outre le fait d’être un besoin vital, est également un plaisir, un enrichissement culturel et un moment agréable à partager en famille. Et pas une corvée gustative, à base de tofu ou de produits sans goûts (dans le meilleur des cas) qui mèneront immanquablement à la régurgitation !

Donc non, je ne ferai pas manger du bio à mes enfants ( ni à mon pire ennemi ), même si Monsieur Delarue ou n’importe quel autre animateur d’émission à la mode le recommande. Je ne ferai pas de steak de Tofu accompagné de sa salade d’algues, par peur d’attraper la vache folle en mangeant un bon “Charal” !

Conclusion : Mangez sain, de mon point de vue, c’est manger bon ! Mangez bio, c’est cracher à la figure de la gastronomie qui est, à l’heure actuelle, une des seules fiertés qu’il reste à notre pays…